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LIVERPOOL | Waterfront

 

 

 

 

Développement du Waterfront (d’hier à aujourd’hui)

 

En tant que ville en pleine effervescence, Liverpool cherche à marquer son paysage bâti en redéveloppant le secteur de Pier Head à la fin du 19e siècle.

 

Le front de mer est d’abord marqué par le Mersey Docks and Harbour Board Building en 1907, puis le Royal Liver Building en 1911, se tenant à 90 mètres de haut et considéré comme le premier gratte-ciel en Angleterre, et finalement le Cunard Building en 1914. Aujourd’hui, ces trois bâtiments sont connus sous le nom des « Trois Grâces » (ou The Three Graces en anglais) et font partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2004 (Munck, 2003, p.42). Avec le déclin des guerres et de la Grande Dépression, le front de mer de Liverpool est quelque peu laissé à l’abandon et les nouvelles constructions se font rares. Cependant, avec la création de la Société de Développement du Merseyside (MDC) en 1981, le Waterfront est remis de l’avant et le mandat est simple : « […] mettre en exploitation les terrains et les bâtiments […], encourager le développement des commerces nouveaux ou existants, créer un environnement attrayant et veiller à la présence de logements et d’équipements sociaux afin d’inciter les gens à vivre et à travailler au même endroit » (Prélorenzo, 1994, p.169).

 

Malheureusement, toutes les tentatives ne peuvent être des succès, comme le Festival International des Jardins de Liverpool de 1984, qui se voulait un récupérateur de terrains abandonnés dans les Merseyside docks, ou encore l’échec du projet pour la « Quatrième Grâce » (the Fourth Grace project), qui fut remporté par Will Alsop et dont la mission était de doter Liverpool d’un nouveau bâtiment identitaire pour le 21e siècle (Littlefield, 2009, p.23).

 

Par contre, un projet qui fit d’énormes pas pour redonner à Liverpool son statut de « ville mondiale » fut la réhabilitation du Albert Dock, un complexe de bâtiments portuaires datant de 1846. Aujourd’hui, près de cinq millions de touristes visitent le site chaque année afin d’y voir les nouveaux cafés, magasins, bars et restaurants installés dans les anciens entrepôts maritimes en plus des opportunités résidentielles et hôtelières. D’ailleurs, l’UNESCO le qualifie comme étant : « […] the supreme example of a commercial port at the time of Britain’s greatest global influence » (Littlefield, 2009, p.28).

 

Profitant de cette puissante vague de changement, le projet de Liverpool One fut un autre grand succès en retissant les liens entre le centre-ville historique et le Waterfront. C’est donc en octobre 2008 que ce maillage commercial, axé autour de Paradise Street, profita à la fois du passetemps national des Anglais, soit le magasinage, et du désir de régénération de la ville pour implanter un nouveau secteur urbain de ventes et de loisirs au cœur de Liverpool (Littlefield, 2009, p.7).

 

D’autres bâtiments marquant la silhouette de Liverpool sont notamment le Radio City Tower (1965) montant à 138 mètres de hauteur et plus récemment le Beetham Organizations’ West Tower (2008) à 140 mètres (Wikipedia, 2014, en ligne).

 

Cependant, un nouveau développement, Liverpool Waters, risque de changer à jamais le visage maritime de la ville. En effet, ce projet ambitieux propose plusieurs nouveaux bâtiments le long du front de mer dont le plus haut, le Shanghai Tower, ferait 200 mètres (Wikipedia, 2014, en ligne).

 

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