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Variété

 

La variété des espaces se définit comme étant une diversité des choix offerts pour répondre aux besoins d’une clientèle multiple, et encourager les interactions humaines. Elle est exprimée par des formes, des usages ou des significations variés, et s’occupe de rassembler en un même lieu plusieurs possibilités d’expériences, qui sont variables selon le moment de la journée

Diversité des usages

 

Le projet de Liverpool Waters, divisé en quatre grandes zones, présente dans l’ensemble une grande variété d’usages. Le Princes Dock (en jaune), celui avec la nouvelle Shanghai Tower, est le plus près du Central Business District de Liverpool. Il est adjoint au Central Docks (en mauve), zone avec la plus grande empreinte au sol et la plus haute densité de bâti. Viennent ensuite les deux zones à 100 % protégées par le patrimoine de l’UNESCO, le Clarence Dock (en vert) et le Northern Dock (en orange).  

 

Les images ci-dessus montrent d’abord les superficies entières consacrées à chaque usage selon les documents produits par le groupe Peel, et ce, pour l’empreinte complète de Liverpool Waters. Les proportions planifiées pour chaque usage sont ensuite illustrées graphiquement pour chacune des quatre zones.

 

On remarque un accroissement général dans le quartier Central Docks, qui est également la portion avec la plus grande quantité de bâtiments. Cette zone semble être celle des quatre contenant une plus grande diversité de choix et où les usages sont en bon rapport les uns avec les autres. Lorsqu’on s’attarde aux trois autres zones toutefois, elles semblent malheureusement manquer d’un peu de diversités par rapport à la portion accordée au résidentiel, qui est nettement plus grande.

La variable du temps

 

La variable du temps est importante dans le but de soutenir mutuellement la survie des commerces à proximité. Effectivement, les restaurants et les pubs, classés usages secondaires, nécessitent un achalandage tout au long de la journée et parfois même jusqu’en soirée, afin d’assurer une rentabilité suffisante. Heureusement, le projet de Liverpool Waters a su entremêler les usages secondaires avec les usages primaires, qui sont en fait les résidences et les lieux de travail. Ainsi, une circulation aléatoire constante des gens entre la maison et le travail assure un achalandage constant aux lieux intermédiaires que sont les commerces, le jour comme la nuit. Le zonage habituel des usages primaires et secondaires de la ville contemporaine a su être évité.

Variété et choix à une distance de marche

 

La raison première incitant la promotion de la variété est d’augmenter le choix offert aux usagers. Ce choix dépend également de la mobilité qui devra être adaptée et efficace, surtout dans ce cas-ci, vu la grande étendue du projet d’aménagement.

 

La première image démontre les rayons de marchabilité équivalant 5 minutes à pied, pour chaque zone. À gauche complètement, les quartiers sont choyés et peuvent accéder à tout très facilement, en moins de cinq minutes de marche. Tandis que le Princes Dock à droite, se retrouve quelque peu éloigné. Ceci dit, il aurait avantage à intégrer une plus grande quantité d’usages commerciaux, puisque les grands magasins sont tous dans Clarence ou Central Docks, à une distance où la marche est moins envisageable.

IMPACTS de la participation citoyenne sur la variété

 

 

Impacts sur la variété des usages

 

C’est lors des consultations après dépôt du projet, en février 2011, que la question des usages a été soulevée. En effet, bien que le projet réussisse à démontrer une grande variété du cadre bâti, certaines proportions ont été revues dans le but de répondre aux besoins des gens rencontrés. Toutefois, la réflexion n’est pas détaillée, ne permettant pas d’évaluer si les inquiétudes quant à la viabilité du projet ont été adressées. 

 

Le questionnaire de Peel contenait une section quant à la diversité des logements offerts. Ainsi, plusieurs personnes ont émis leurs inquiétudes quant à la grande quantité de logements de luxe et le manque de diversité dans ce secteur. Par contre, d’autres ont remis en question l’approche de Peel quant à ses directives : « For instance, how can we comment on the mix of housing types without you telling us what proportions would be suitable for families ? ». (commentaires 34 et 93, Statement of Community Involvement)

 

Certains, plus sensibles, ont questionné la diversité à une autre échelle, celle de la rue. En effet, la diversité du bâti n’est pas le seul facteur constituant d’une communauté effervescente. On va même jusqu’à suggérer de planifier l’art de la rue et quelques jardins culturels afin de vivifier l’expérience viaire (commentaire 32, Statement of Community Involvement).

 

Quelques commentaires ont souligné une inquiétude quant à l’appropriation de la communauté d’un projet développé dans un but économique. En effet, on peut lire des commentaires comme « avoid empty wasteland feel on weekends » ou « not just a 9-5 business enclave ». Ainsi, la diversité des usages devient un élément clé pour adresser ces questionnements. Certains suggèrent d’inclure des accommodations pour la famille dans les nouveaux aménagements, d’autres des équipements culturels emballants. (commentaires 24 et 34, Statement of Community Involvement) 

 

 

Justesse des changements

 

Cependant, il est possible de se questionner sur la justesse de ces changements, notamment concernant les stationnements. C’est surtout à travers des commentaires sur les transports en commun qu’on peut sentir que cette question devrait être traitée prioritairement afin de réduire les cases de stationnement, ou, du moins, de ne pas les augmenter, comme on peut voir dans les propositions de Peel : « Only with adequate public transport will local people be able to take advantage of the opportunities which LW offers » (commentaire 46, Statement of Community Involvement). 

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