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PARTICIPATION CITOYENNE | Théorie

 

La méthode de Thwaites nommée « Experiemic Process » est basée sur une approche inclusive de la participation citoyenne. Elle s’appuie sur la façon dont le public s’identifie dans les espaces urbains de leur quotidien pour identifier une problématique d’appropriation de l’espace. En effet, un cadre d’analyse des relations humain-environnement basé sur les notions de mien, tien, leur et nôtre permet de cibler des façons de stimuler l’investissement communautaire dans l’espace et dans les processus participatifs. 

De plus, la hiérarchisation territoriale dans les consultations est vue comme le plus grand obstacle à l’appropriation et l’investissement significatif de la population dans ces projets. C’est donc la domination des méthodes professionnelles de communication, de travail et d’analyse qui apparaît comme un des plus grands obstacles à la capacité des processus participatifs de générer un résultat qui saura interpeller personnellement les citoyens.

Ainsi, les principales problématiques adressées par cette méthode sont celles des méthodes de communication entre professionnels et citoyens et de l’appropriation du projet par tous les individus impliqués dans le processus participatif.

 

La méthode de l’Experiemic vise donc l’inclusion de la population dès les premiers balbutiements d’un projet, avant même l’élaboration d’un programme. Elle recherche un terrain d’entente commun, où chacun y reconnaitrait ses points de vue et améliorations.

Les sept étapes de l'Experiemic

Source: Par l'auteur du site Internet.

Source: Par l'auteur du site Internet.

Finalement, les auteurs retirent deux grandes leçons de leurs expériences avec cette méthode. D’abord, les recommandations émises sont souvent des interventions mineures et faciles à réaliser, démontrant que de simples gestes peuvent grandement améliorer la notion commune de l’appropriation de l’espace. Puis, les méthodes de représentations ont été identifiées comme une problématique au cœur du succès des processus de participation. La manière dont la population peut s’identifier à ces représentations est cruciale. Les méthodes des professionnels sont souvent étrangères à la grande majorité de la population, décontextualisant le travail commun réalisé lors des consultations, et le reléguant à une base de données à utiliser plutôt qu’un générateur de projet. 

 

Ainsi, le processus participatif actuel est vu comme une interprétation de ce que les professionnels croient que le public veut. C’est pourquoi la méthode proposée demande l’inclusion de tous les acteurs concernés, même ceux avec le moins de moyens de communication ou d’intérêt. De plus, elle porte une attention particulière à la notion de contrôle sur le sujet investi, la manière de le faire et les méthodes de communication et représentation, argumentant que les professionnels et les citoyens devraient être vus comme égaux plutôt que deux groupes distincts. On place ainsi les domaines de connaissance et d’expertise de chacun sur le même pied d’égalité afin de permettre l’expression des idées plus facile et d’encourager l’appropriation commune.

Complétion du processus : La fin?

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